At the beginning of the 2000s, the Chelsea district in New York was becoming the center of the art where the greatest galleries began to settle one after the other.

Having been lucky enough to be able to rent billboards in the center of Chelsea under the noses of the biggest galleries, the opportunity to express my ideas on art and to question their certainties was too good not to catch it.

I am not the first artist to use a billboard as a media, but I am the only one who has done so to make a self-criticism of the art world at the very heart of it.

The big question is to know why an artist would risk alienating most of the galleries and art dealers for the sole pleasure of expressing his feelings about art .

The answer is that those who take offense are not the kind of people I want to work with because I consider the lack of humor and self-mockery to be the most visible symptom of stupidity.

I find that the art world is far too often navel-gazing, hunkered down and pretentious.

The less talented they are the more they persuade themselves to be important.

This deserves a few aphorisms and a little resetting.

I'm not going to make here an exhaustive list of bad ratings in the art world.

Everything has been said in my billboards.

I will end by saying that the geographical location of my billboards is fortuitous and that their content is aimed at the artists, curators, collectors, art dealers and Museum directors of all around the world, because as we all know stupidity is international and universal.

Au début des années 2000 le quartier de Chelsea à new york était en train de devenir le centre de l'art ou les plus grandes galeries commencaient à s'installer les unes aprés les autres. 

Ayant eu la chance de pouvoir louer des billboards au centre de Chelsea au nez et à la barbe des plus grandes galeries, l'occasion d'exprimer mes idées sur l'art et de remettre en question un bon nombre de certitudes était trop belle pour ne pas la saisir.

Je ne suis pas le premier artiste à avoir utilisé un panneau d’affichage, mais je suis le seul qui l'ai fait pour exprimer une autocritique du monde de l'art au cœur même de celui-ci.

La grande question est de savoir pourquoi un artiste risquerait-il de se mettre à dos la plupart des grandes galleries pour le seul plaisir d'exprimer ses idées sur l'art ?

La réponse est que ceux qui s'en offusquent ne sont pas le genre de personnes avec qui je souhaite travailler car je considere le manque d'humour et d'autodérision comme le symptome le plus visible de la bétise .

Je trouve que le monde de l'art est bien trop souvent nombriliste, recroquevillé sur lui même et prétentieux. Le moins ils sont talentueux le plus ils se persuadent d'être important.

Cela mérite bien quelques aphorismes et une petite remise en place .

Je ne vais pas faire ici une liste exhaustive des mauvais cotés du monde de l'art .

Tout a été dit dans mes billboards .

Je finirai en disant que la localisation geographique de mes Aphorismes est fortuite et que leurs contenus s'adressent aux marchands, artistes, curateurs, collectionneurs, directeurs de Musées du monde entier car comme nous le savons tous la bêtise est internationale et universelle  .